« À chaque âge son art, à chaque art sa Liberté »


Dans la Vienne impériale de la fin du XIXe siècle, artistes, architectes et décorateurs collaborent à l’embellissement des nouvelles avenues […]
Jette un sou au sorceleur


En 2019, la série Netflix événement The Witcher, avec Henry Cavill dans le rôle principal, a fait découvrir les aventures […]
Mise en scène


Un théâtre ce n’est pas une comédie, loin de là. Les Bordelais en savent quelque chose. Au moment où les […]
Pourquoi étudier l’Histoire de l’Art ?


L’histoire de l’art est une discipline des sciences humaines et sociales. Elle a pour objet l’étude des œuvres dans l’histoire, […]
Monet : peintre en série


Lorsque l’on évoque le travail en série, la première représentation qui nous vient à l’esprit, relève généralement du mécanique, voire […]
Le retour du fils prodigue


Il y a des séparations si douloureuses qu’elles rendent les retrouvailles plus intenses. En 1921, le coeur brisé les anglais […]
Les aléas de la diplomatie culturelle franco-russe


Le soir du jeudi 20 octobre 2016 est inaugurée l’exposition « Icônes de l’art moderne. La Collection Chtchoukine » à la Fondation Louis Vuitton.
Kandinsky


Le 28 Mai 1889, un jeune étudiant en droit du nom de Vassily Kandinsky monte dans un train en direction de la ville de Vologda, au Nord-Est de Moscou. Il rejoint ensuite Kadnikov avant de remonter la rivière Soukhona sur un bateau à vapeur, maintenant le cap au nord-est.
Aux arts citoyens !


Quelles que soient les époques considérées, de la Renaissance à nos jours, les Arts ont toujours suscité nombre de réflexions, de commentaires et de théories aboutissant à la publication d’ouvrages et de traités, de Dürer à Vasari, en passant par Winckelmann pour ne citer que les plus connus.
Néanmoins, à l’époque néoclassique, une évolution se fait jour quant à la condition de l’artiste : il peut peindre enfin pour lui-même des sujets qui lui plaisent, à connotation politique, tout en sortant de la traditionnelle iconographie et hagiographie religieuse ou mythologique. Il peut enfin, sous couvert d’un classicisme médité, se transposer dans une certaine contemporanéité.
« Poussez pas ! »


« Il y a décidément trop de monde au Louvre aujourd’hui » pourrait-on entendre. Les Parisiens se sont précipités en nombre pour admirer le tableau que l’amateur ne manquera pas de reconnaitre, Le sacre de Napoléon, chef-d’œuvre de Jacques-Louis David. Il faut dire que le Salon est un évènement que l’on ne manque pas ! Cette exposition est à la fois un moment d’art, un moment mondain et populaire, on s’y rend en famille. Certains consultent leur guide pour identifier les personnages représentés, un jeune homme semble expliquer le tableau à sa compagne, d’autres pointent leur tricorne pour désigner un détail. Avec ses six mètres sur dix, le Sacre est un véritable spectacle. Le peintre, Louis-Léopold Boilly, a d’ailleurs demandé la permission à David, très flatté, de reproduire son œuvre.
Quand on commande un tableau dans les tons bleus pour aller avec la déco du salon, et qu’on nous livre une toile … rouge.


En Avril 1908, le riche collectionneur russe Sergueï Chtchoukine rend visite au peintre Henri Matisse, qui finit tout juste le Portrait de Greta Moll.
Les deux hommes se connaissent déjà. En 1906, le collectionneur avait découvert le travail du chef de file des fauves, mais tout occupé qu’il était par sa passion pour Gauguin, ce fut, sur le plan artistique, un rendez-vous manqué.
À la recherche du royaume de Gerrha


La péninsule arabique est un territoire d’une grande richesse archéologique encore méconnu. Au premier millénaire avant notre ère, la région […]
Le contraste des valeurs


La photographie, surtout documentaire, est un médium transparent1 : nous plongeons dans l’image comme à travers une vitre pour faire sens de la trace de ce qui a été, pour y déceler le témoignage d’une réalité – cet événement, cette information. Hypnotisés par notre habitude de consommer les images, nous oublions trop souvent de remarquer la mécanique visuelle et d’apprécier l’art du photographe.
« Dis-moi Blaise, sommes-nous loin de Montmartre ? »


Un jour de décembre 1912, Robert et Sonia Delaunay se rendent chez leur ami, le poète Guillaume Apollinaire.
Depuis 1910 le jeune couple ne se quitte plus. Sonia commence ainsi son autobiographie : « Je suis née la même année que Robert Delaunay, sous le même soleil, à quelque 3000 verstes de distance. » Elle est Russe, lui est français. Tous deux issus de bonnes familles. Passionnés par l’art et la modernité qui émerge alors à Paris, ils se comprennent immédiatement et le coup de foudre est réciproque.
Au-delà du beau


Carré Noir de Kasimir Malevith est une œuvre difficile à appréhender sans en faire l’expérience physique, la rencontrer en personne. Essayons néanmoins de poser des mots et d’en proposer une lecture. La construction du tableau, un carré dans un carré, est centrée et stable, pas de mouvement, pas de dynamisme, pas de “chichis” ni détails, un choix radical de simplicité.