“L’art est ce qu’on trouve laid et qui devient beau. La mode, ce qu’on trouve beau et qui devient laid”.
Gabrielle Chanel.
En effet, l’art, est l’activité humaine visant à exprimer les préoccupations, les croyances, les questions d’une époque donnée sous une forme propre à traduire les émotions et les sentiments. L’histoire, elle, est faite de dates, de hauts faits, de catastrophes et de grands hommes, mais aussi et surtout d’anecdotes, de vies ordinaires, de gestes et d’habitudes. De ces usages qui naissent, disparaissent et qui pourtant racontent tant de l’époque qui les a vus naître.
C’est de l’apparence de l’être humain dont il sera ici question, de l’être humain vêtu. La manière de s’habiller peut être soit la traduction d’un besoin climatique, professionnel ou, au contraire, être très signifiante des représentations du pouvoir par l’uniforme et le vêtement religieux.
Avant d’orner le tissu, l’homme a orné son propre corps de peintures et tatouages. La symbolique de l’ornementation prend donc ses racines dans le besoin inné de se parer pour signifier ce que l’on est.
Inspirée et créative, la mode n’est donc pas seulement une activité commerciale. Elle est le reflet d’une époque qui évolue en fonction des événements politiques, culturels et des inventions et s’intéresser à la mode n’est pas une curiosité nouvelle.
Dès lors, l’apparence vestimentaire mérite d’être appréhendée tant dans ses aspects culturels et artistiques que dans ses implications sociétales, patrimoniales, politiques.
Voilà donc notre première partie du programme de l’Égypte Antique au XVIIIe siècle.