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Description
La collection Pinault à la Bourse du commerce, la naissance d’un nouveau musée.
Présentation du bâtiment et l’histoire de sa transformation.
Présentation de la collection François Pinault, des œuvres exposées dans cet accrochage d’ouverture dans chaque espace : Urs Fisher, David Hammons, Lavier au RDC, une sélection d’artistes dans la galerie photo et dans la grande galerie de peinture du 1er étage.
“Monument historique de la ville de Paris, la Bourse de Commerce rassemble les vestiges d’une longue histoire : de la colonne où l’astrologue de Catherine de Médicis montait observer les étoiles, à l’escalier de la halle aux grains du XVIIIe siècle en passant par les fresques et la verrières réalisées lors de l’exposition universelle de 1889. Un peu oublié et négligé par les parisiens, ce monument connait une nouvelle jeunesse avec l’installation en ses murs de la Collection Pinault. Au travers de la sélection sensible et subjective du collectionneur, la Bourse de Commerce restaurée par Tadao Ando, accueille désormais les grands représentants de l’art de notre temps.”
– Amélie Sabatier
François Pinault
Extrait de l’avant-propos du catalogue d’exposition Ouverture Coédition Bourse de Commerce—Pinault Collection et Dilecta
L’une des grandes vertus de la relation à l’art réside dans les perspectives qu’elle ouvre. C’est ce qui me passionne dans la grande aventure de la création.
C’est ainsi que partant des artistes de la fin du 19e siècle, je me suis intéressé aux peintres abstraits, ce qui m’a conduit rapidement vers les artistes d’après-guerre, puis vers l’art de mon temps.
Depuis mes toutes premières acquisitions, chaque découverte m’a révélé des univers et des esthétiques différents, m’a fait comprendre ce qui m’était étranger jusque-là, et a repoussé les limites que je pensais devoir m’imposer. C’est cette expérience que je souhaite partager avec le plus grand nombre.
Aussi, pour l’exposition inaugurale de la Bourse de Commerce, j’ai décidé d’aller au-delà d’une simple évocation du périmètre de la collection ou de la présentation de ses œuvres phares pour accueillir les œuvres qui témoignent des lignes de force de ma démarche de collectionneur.
J’ai souhaité que cette exposition soit le manifeste des valeurs que j’ai toujours défendues – la soif de liberté, la révolte contre l’injustice, l’acceptation de l’autre –, des qualités qui sont essentielles – l’audace, la curiosité et l’humilité –, et des questions qui me taraudent – l’impermanence, la vanité, et le temps qui passe.
J’ai donc fait le choix d’ouvrir le musée à des artistes que j’apprécie et que j’accompagne, pour certains, depuis longtemps. Des artistes confirmés comme de jeunes talents. Des artistes dont les œuvres m’émeuvent et expriment avec force les contradictions et les complexités de la condition humaine et du monde qui nous entoure.
Leur rencontre donne lieu à des dialogues subtils et originaux qui témoignent quelquefois des mêmes préoccupations, au-delà des générations et des espaces culturels dont ils sont issus. […]
C’est ainsi que la Bourse de Commerce s’ouvre aux publics les plus divers, ceux qui partagent déjà la passion de l’art mais aussi et surtout ceux qui en sont le plus éloignés, les invitant à ne pas prendre les choses pour acquises, à dépas- ser leurs certitudes, à libérer leur imaginaire, en un mot à se laisser toucher par les œuvres d’art.
L’art est une école d’humilité, car il nous enseigne qu’on n’en a jamais fini avec la beauté du monde, avec ses zones d’ombre aussi, et que nos vies, si passa- gères, ont tout à gagner à embrasser le monde plutôt qu’à penser pouvoir le dominer.
Prendre des risques, éviter de se limiter à soi-même pour pouvoir recevoir ce que les autres ont à nous apprendre, et enfin opposer aux tentations d’en- fermement et d’immobilisme la diversité infinie de la création artistique contempo- raine, tel est l’enjeu majeur pour le nouveau musée. […]
Jean-Jacques Aillagon
Directeur général de Pinault Collection
Extrait du catalogue d’exposition Ouverture
Coédition Bourse de Commerce—Pinault Collection et Dilecta
L’une des grandes vertus de la relation à l’art réside dans les perspec- tives qu’elle ouvre. C’est ce qui me passionne dans la grande aventure de la création.
C’est ainsi que partant des artistes de la fin du 19e siècle, je me suis intéressé aux peintres abstraits, ce qui m’a conduit rapidement vers les artistes d’après-guerre, puis vers l’art de mon temps.
Depuis mes toutes premières acquisitions, chaque découverte m’a révélé des univers et des esthétiques différents, m’a fait comprendre ce qui m’était étranger jusque-là, et a repoussé les limites que je pensais devoir m’imposer. C’est cette expérience que je souhaite partager avec le plus grand nombre.
Aussi, pour l’exposition inaugurale de la Bourse de Commerce, j’ai décidé d’aller au-delà d’une simple évocation du périmètre de la collection ou de la présentation de ses œuvres phares pour accueillir les œuvres qui témoignent des lignes de force de ma démarche de collectionneur.
J’ai souhaité que cette exposition soit le manifeste des valeurs que j’ai toujours défendues – la soif de liberté, la révolte contre l’injustice, l’acceptation de l’autre –, des qualités qui sont essentielles – l’audace, la curiosité et l’humilité –, et des questions qui me taraudent – l’impermanence, la vanité, et le temps qui passe.
J’ai donc fait le choix d’ouvrir le musée à des artistes que j’apprécie et que j’accompagne, pour certains, depuis longtemps. Des artistes confirmés comme de jeunes talents. Des artistes dont les œuvres m’émeuvent et expriment avec force les contradictions et les complexités de la condition humaine et du monde qui nous entoure.
Leur rencontre donne lieu à des dialogues subtils et originaux qui témoignent quelquefois des mêmes préoccupations, au-delà des générations et des espaces culturels dont ils sont issus. […]
C’est ainsi que la Bourse de Commerce s’ouvre aux publics les plus divers, ceux qui partagent déjà la passion de l’art mais aussi et surtout ceux qui en sont le plus éloignés, les invitant à ne pas prendre les choses pour acquises, à dépasser leurs certitudes, à libérer leur imaginaire, en un mot à se laisser toucher par les œuvres d’art.
L’art est une école d’humilité, car il nous enseigne qu’on n’en a jamais fini avec la beauté du monde, avec ses zones d’ombre aussi, et que nos vies, si passa- gères, ont tout à gagner à embrasser le monde plutôt qu’à penser pouvoir le dominer.
Prendre des risques, éviter de se limiter à soi-même pour pouvoir recevoir ce que les autres ont à nous apprendre, et enfin opposer aux tentations d’en- fermement et d’immobilisme la diversité infinie de la création artistique contemporaine, tel est l’enjeu majeur pour le nouveau musée. […]
Avis
veroeddy
Très instructif même après avoir vu l'exposition
Excellente visite en ligne. J'ai beaucoup apprécié l'introduction concernant l'histoire du bâtiment et les précisions sur la volonté qui a été nécessaire pour montrer ces œuvres en France. Il y a beaucoup de choses à dire sur le collectionneur, sur le lieu et sur les pièces présentées. Lors du renouvellement, une suite serait bienvenue.